20 mars 2017

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Ça y est ! Notre première application mobile est née !

Issue du Challenge de l’Innovation ADVENTS 2016, notre application « Staff Me If You Can » est disponible pour nos consultants depuis un petit mois maintenant. Cette application a été pensée pour créer un lien en interne, entre des consultants qui ont besoin d’aide sur leurs travaux et ceux qui disposent de temps pour les aider. Vœu pieux d’une collaboration facilitée entre nous, consultants nomades, multi-agences et friands de gadgets technologiques dans notre quotidien.

La genèse

staff meSi le cadre de notre Challenge de l’Innovation, en 2016, ne nous forçait pas à créer une application tournée vers un service interne au cabinet, l’équipe « Staff Me » (pour les intimes) a considéré que cette approche était légitime pour nous prouver l’intérêt d’un tel outil afin d’améliorer notre quotidien, ou du moins son déroulement. Voici pour le topo : chers collègues, nous vous proposons de disposer d’une appli qui vous permettra de déléguer vos extras de travail à des consultants qui ont du temps. Avec une promesse au bout, que ce travail puisse être valorisé (évalué) pour les consultants qui ont apporté leur aide.

Le retour d’expérience

Puisque l’heure est à un bilan, faisons-le, car nous avons pu tirer quelques enseignements de ce projet (attention les parallèles avec nos missions vont pleuvoir, ce qui peut être le premier enseignement…).

Le choix de technologie : Power… what ?

Tout d’abord, ne restons pas campés sur le choix technologique qui a été fait pour cette première version. Nous avons utilisé l’outil PowerApps de Microsoft, qui permet de publier facilement, il faut le reconnaître, une application pour mobile, tablette et/ou ordinateur. Via cet outil, il est aisé de créer la disposition des différents écrans, de naviguer de l’un à l’autre et de se connecter à des services en tous genres pour dynamiser le contenu de l’application (réseaux sociaux, bases de données).

Ce choix a été conforté par la connexion native avec les services Office 365 dont nous disposons, rendant immédiates des interactions du type: récupérer des données depuis un site SharePoint, les mettre à jour, envoyer des mails, poster des messages Yammer, etc. Et ce, grâce à Microsoft Flow, autre outil facilitateur disponible avec la suite Office 365, qui permet de configurer une suite de tâches sur ce type de services (SharePoint, PowerApps, Mail, Yammer et tant d’autres).

  1. PowerApps : quelques pistes à améliorer

Si PowerApps est un doux mélange de PowerPoint et d’Excel en termes d’interface utilisateur, nous devons néanmoins lui adresser quelques reproches :

  • les performances pour ouvrir une application ou afficher le contenu d’une liste SharePoint sont molles (5 à 10 secondes pour quelques éléments…),
  • la lecture de l’application sur un iPhone passe forcément par l’application mère PowerApps (même si un système de raccourci sur l’écran d’accueil permet de croire le contraire),
  • le recours aux bases de données « Common Data Service », plus performantes et très agiles, est à un tarif décourageant: 7$/mois/utilisateur pour profiter d’entités (tables) définies par la communauté, 40$/mois/utilisateur pour définir ses propres entités… Cela est onéreux, compte tenu du forfait déjà appliqué pour bénéficier d’Office 365.
  1. « Staff Me » : La V1 appelle à une V2

Ensuite, la première version de l’appli est « Live », pour autant, nous ne considérerons pas que le projet est fini. « Staff Me » doit avoir l’ambition de subsister comme une initiative interne, vivante, qui suit l’évolution du cabinet. L’appli ne répond pas à tous les manques observés aujourd’hui (suivre mon taux de production personnel, me rendre volontairement disponible, par exemple), mais aura l’occasion de répondre à certains manques de demain (disposer d’un référentiel de compétences contre-évaluées par mes pairs, suivre le staffing global du cabinet …).

  1. Les pratiques vertueuses à adopter

Le danger d’un projet issu d’un « Challenge de l’Innovation » interne est de perdre la dynamique suscitée par le concours en lui-même. L’exercice maintient les concurrents en haleine jusqu’au couperet de l’annonce du vainqueur. Et la décision peut non seulement refroidir la créativité du lauréat, mais aussi effacer le projet des radars des collègues… Gardons ça en tête pour le Challenge 2017 (sur les objets connectés), pour que l’initiative soit maintenue autour de l’équipe victorieuse, car le premier jet ne sera sans doute pas un aboutissement.

Finalement, à l’heure de songer à une V2, adoptons chez nous une démarche que nous promouvons chez nos clients : repartons du besoin qui a permis à l’idée « Staff Me » d’émerger, identifions les autres besoins qui viennent compléter l’idée fondatrice, sélectionnons ensemble le meilleur support adapté aux usages qui en découlent. En somme, faisons une V2, mais pas seulement de l’application, du projet lui-même : « Staff Me » a pu être un simple projet applicatif, mais peut devenir une réelle réflexion autour de nos pratiques internes : le second volet de ce projet peut rêver de remodeler notre manière de travailler ensemble.