Benoit Cusey 20 décembre 2018

De quoi parle-t-on ?

Du cycle de conférences mis en place par les CCI et des partenaires (CIMAX, Global Industries).

« Manufacturing’Tour » propose d’observer de l’intérieur les démarches de transformation mises en place par des entreprises industrielles.

Les retours / partages d’expériences d’industriels fortement implantés en Région Auvergne-Rhône-Alpe

SAVOYE International (1200 personnes, 6 pays, 4 sites en France ) est engagé dans une démarche Usine 4.0 pour :

  • La production de ses propres outillages dédiés à
    • la plasturgie,
    • la mécanique
    • et la mécatronique.
  • La définition de ses axes stratégiques comme : accélérer le processus de développement, fiabiliser les outils et les produits, …etc…
  • Puis l’identification du « comment » a permis à l’entreprise d’évoluer positivement, aboutissant – par exemple – à la mise en œuvre de la fabrication additive là où l’usinage traditionnel atteignait ses limites.

Schneider Electric s’est engouffré dans l’IoT (Internet of Things) pour rendre ses produits de protection électrique communicants et proposer ainsi des offres packagées ‘produits communicants + services + logiciels’.

L’approche de Groupe SEB a également retenu notre attention, car on y retrouve la vision et les valeurs d’ADVENTS : l’humain au centre et l’expérimentation plutôt que la pure théorie.

L’aventure exploratoire de l’industrie du futur a commencé en 2016, autour de 10 domaines d’investigation ;

Après des kilos de PowerPoint et plaquettes papier-glacé, trop peu de réalisations ont été rendues visibles !

« Res Non Verba ! » comme disait notre orateur du Groupe SEB : des expérimentations sont donc lancées dans différentes usines du Groupe, au travers de POCs.

2018 voit la fin de la phase exploratoire (2 ans quand même !) et voit Groupe SEB se focaliser sur quatre des 10 domaines :

  • Smart automation
  • BigData
  • Continuité digitale
  • Compétences et formation

Dorénavant, les usines du Groupe vont lancer des projets concrets avec un grand degré de liberté dans la réalisation, seuls les objectifs de gains étant fixés par la Direction.

Enfin CETIM mets en regard l’évolution de la société (en France et dans le monde) et la transformation des Entreprises.

Les marqueurs de cette évolution sociétale sont bien à intégrer dans les projets de transformation, au risque de ‘perdre’ des collaborateurs en cours de route (incompréhension, démotivation, rejet).

Une illustration de décalage : pourquoi continuer à utiliser des formulaires/ procédures/ fiches de suivi format papier dans l’usine, alors qu’au niveau personnel nous utilisons de plus en plus nos smartphones !?!

C’est d’ailleurs le consensus général des participants : l’Industrie du futur, la digitalisation, l’Usine 4.0 ne doivent surtout pas se contenter d’un focus technologique !

L’aspect technologique & digital doit être intégré bien sûr, mais l’Humain est le rouage indispensable à ces transformations de fond, et la réussite passe par l’implication réelle de tous ; A ce titre les REX ont souvent cité comme piliers de la réussite :

  • Fonctionner en Bottom-Up,
  • Laisser des décisions aux opérateurs

Ce qui est quelque peu différent de la vision du Code Civil art. 1833… mais ceci est une autre histoire ! -)-)

A voir aussi : http://www.industrie-du-futur.tv, une WebTV présentant de nombreuses solutions pour digitaliser…